Le marché foncier

Dynamiques du marché foncier rural en 2022

Après une augmentation importante en 2021 en raison du rattrapage des dossiers non traités pendant la crise sanitaire, le nombre de ventes se rapproche en 2022 des niveaux habituels, avec près de 770 transactions concernant 1 400 parcelles.

Les zones géographiques qui concentrent la majorité des opérations sont la Grande Terre (52%) et le Nord Basse-Terre (29%). Situées en zone littorale ou proches des principales agglomérations, les communes les plus dynamiques en termes de projets de vente sur le marché foncier sont Le Gosier, Sainte-Anne, Petit Bourg et Le Moule.

Six communes ne disposent pas de PLU approuvé au 31 décembre 2022. La situation a peu évolué par rapport à l’année précédente mais ne semble pas être un frein aux transactions sur les communes concernées.

Notifications

Si le nombre d’opérations est relativement stable, les surfaces échangées se développent très fortement en 2022 : près de 1 300 ha.

Notons également qu’au cours de l’année 2022, trois DIA ont concerné des parcelles de surfaces inhabituellement élevées, toutes supérieures à 50 ha.

En conséquence, la surface moyenne des
parcelles vendues progresse, de manière toutefois quelque peu faussée, pour s’établir à 1,7 ha.

SURFACES

La tendance des notifcations se caractérise toujours par la prépondérance de ventes de maisons d’habitation ou de terrains à artifcialiser sur des parcelles mixtes (donnant lieu à préemption et exemptées du droit de préemption) et sur des surfaces inférieures à 3 000 m2.

Cette dynamique entraine le morcellement des terres agricoles aux conséquences négatives pour l’agriculture : mitage, fermeture de paysages et pertes d’opportunités de développement agricole.

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